Histoire des tipis

Nouvel article en cours de rédaction, des photos et du texte restent à ajouter...


Histoire des tipis: cette construction possède de nombreux noms : « ashé » (maison) ou« asshtàale » (vraie maison) chez les crows, « niitoyyiss » chez les niistitapii ou encore « do-heen » chez les kiowas. Le mot « teepee », lui, vient du dakota

« thipi » (habitation). Le mot« tipi », bien que le plus utilisé par les occidentaux, est en réalité un orthographe erroné.

 

 

Quelque soit leur nom, ils sont composés de longues perches de bois appuyées les unes sur les autres puis recouvertes de perches. Cette construction permet un grand espace de vie, propre et bien isolé. Au centre du teepee, il y a un petit feu qui sert à chauffer la maison et à faire la cuisine. La fumée sort alors pars le trou situé au niveau du toit. Des déflecteurs orientables sont également positionnés dans le sens contraire à celui du vent afin d’éviter les refoulements et un courant d'air circulant entre la draperie et la toile augmente l'aspiration. Enfin, en hiver, l’habitat est hermétiquement fermé. Un tuyau alimente alors le feu en air frais. Et pour protéger le bâtiment de la pluie, on utilise un toit en peau ou en tissus que l’on place à l’intérieur. Il ne couvre que la moitié arrière du do-heen et est légèrement penché de sorte à ce que la pluie soit collectée vers l’extérieur et que la fumée puisse s’échapper. Ensuite, en cas de vent fort, la corde du brelage, voir les piliers eux mêmes, sont piquetés au sol afin de tenir. La construction devient alors incroyablement résistante au vent.

 

Quelque soit leur nom, ils sont composés de longues perches de bois appuyées les unes sur les autres puis recouvertes de perches. Cette construction permet un grand espace de vie, propre et bien isolé.

 

Ils sont décorés très différemment selon les tribus. Ils peuvent également être ornés de trophées de chasse ou de scalps. Et chaque année, le tipi doit être reconstruit car les peaux s’amincissent avec le temps. Le teepee a deux utilités. Premièrement, il sert de maison, comme son nom l’indique. Mais il fait également office de lieu de réunions. C’est la femme qui est propriétaire du ashé. Lorsqu’elle voulait divorcer, elle mettait les affaires de son époux à l’extérieur.

 

Le niitoyyiss a également une forte symbolique spirituelle. En effet, la porte était orienté vers l’est, la première direction sacrée chez les lakotas. C’est la direction de l’apprentissage, de la connexion au Grand Mystère et du commencement de toute chose. Ils sont également érigés en fonction des étoile, plaçant la terre au milieu d’une constellation ou d’un groupe triangulaire de trois étoiles. Cela représente la connexion Terre-Ciel et forme, avec les étoiles, une forme de sablier. Il permet ainsi l’élévation spirituelle, l’envolée des prières vers le ciel, la connexion avec les ancêtres et la protection du foyer.

 

L’écriture « Tipi » désigne d’autres constructions similaires : Le tipi birch et le tipi lapon. Le premier était une construction dont les fondations étaient recouvertes d’écorces et non de peaux ou de tissus. Elles sont encore utilisées par les survivalistes. Les collons ont nommé ainsi les teepees par erreur.

 

Il existe également des teepees en bois, apparus plus récemment Il en existe également en bambou qui servent à cultiver les plantes courantes et grimpantes nommés tipis tomates,On arrache les « mauvaises herbes que l’on laisse en place afin de nourrir le sol et d’éviter l’évaporation de l’eau lors de l’arrosage. Cette construction permet de cultiver de nombreuses variétés de plantes sur un petit espace. En effet, les plantes grimpantes ne pousserons que le long des piliers. D’autres plantes peuvent alors être cultivées au milieu.

A l’origine, « tipi » désignait les chevaux. Au moyen âge, des tentes similaires ont vu le jour. On les appelait les tentes « poivrières »



Histoire des habitats circulaires


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